Hommage à Spike, la seule et unique Husky de ma vie,...
Tout a commencé il y a 6 ans avec une Husky très difficile à gérer au niveau de l’éducation suite à des troubles de comportement. Il faut dire que ses conditions d’élevage étaient absolument désastreuses, les chiens enfermés dans une cave et les papiers n’étaient même pas en règle sans que je le sache.
Mécontente de cette mésaventure et souhaitant adopter d’autres chiens au cours de ma vie, je décide de prendre les devants et de me former en premier lieu à l’élevage dans le but d’apprendre le légal et surtout de ne plus me faire avoir comme une bleue dans de tels achats (un chien coûte très cher en élevage en fonction de sa race et nous méritons tous et toutes de connaitre clairement les dessous du décor, le sanitaire et les papiers administratifs que l’on nous doit vis-à-vis de cet achat)!
Mon Husky adorait explorer les terrains outre son domicile et fuyait donc régulièrement en mon absence. Elle revenait bien-sûr toujours à la maison mais j’aurais voulu, comme vous tous aujourd’hui, améliorer cela. Pour parer à cela, je devais clairement comprendre son comportement or il y a peu d’éducateurs reconnus dans le monde des nordiques alors j’ai commencé à me former comme éducatrice canine grâce à une association qui proposait cette formation puis à me documenter de plusieurs façons sur la race en rencontrant des mushers, à travers des livres, des éleveurs reconnus,.... Spike s’est donc littéralement métamorphosée ! Elle est devenue une chienne canalisée et vraiment incroyable au niveau de l’éducation canine. Nous avions fait un travail magnifique ensemble, en binôme.
Toujours à la conquête de livres et de spécialités sur les chiens nordiques, à la recherche d’aventures, de neige, de traineau, de quart, de canicross, nous ne manquions plus une occasion de nous amuser… ensemble !
Seulement voilà, un jour alors que nous étions dans le sud et nous apprêtions à rentrer en Savoie, la chienne jouant dehors. Nous avons eu un quart d’heure d’inattention, c’est le temps qu’il a fallu pour que quelqu’un s’introduise dans le jardin, coupe la corde proprement (aux ciseaux) et nous vole notre chienne…
S’en sont suivi 4 longues années de recherches effrénées dans l’espoir de retrouver ma chienne. Nous avions pris contact avec la majorité des vétérinaires de France, la Centrale Canine française aussi nous a suivis dans cette terrible aventure, pet alerte également et surtout… nous contactions et visitions régulièrement les SPAs… un déclic lorsque l’on s’attarde sur les chiens et que l’on constate la misère du monde canin, les abandons, les euthanasies, les chiens que l’on ne prend pas le temps de comprendre mais qui méritaient d’être entendu et finalement remis sur la bonne voie, qui auraient pu avoir une chance de retrouver un foyer… mais j’ai continué avant tout de chercher ma chienne.
Le jardin aussi vide que notre cœur, nous avons décidé 2 ans après sa perte de prendre un nouveau chien. J’avais accompagné une amie chercher un Samoyède dans le Guard en France et le trouvant magnifique j’ai sympathisé avec l’éleveuse. Quelques mois plus tard elle me contactait pour m’annoncer que l’un de ses chiots avait été abandonné par ses acheteurs dans de très mauvaises conditions, elle n’arrivait pas à le revendre. Sans voir le chien, je décide de prendre immédiatement la route pour l’adopter, ce fût comme une évidence. C’est là que ma superbe histoire commence avec Neji, que vous connaissez si bien pour ceux et celles qui le suivent sur Instagram. ❤
Durant cette période de recherche, je mène également un combat rude en parallèle, celui… des poils et des nœuds de mon chien ! Il y en a partout ! S’en est trop, je ne m’en sors pas avec cette crinière ! Je décide donc de l’emmener pour la première fois au toiletteur sans connaitre ce domaine. Le toiletteur, sans ma permission, rase le crâne de mon beau chien sous prétexte qu’il n’arrivait pas à enlever les nœuds. Je le récupère dans un état horrible, les poils mettront plus d’un an à repousser. On n’est jamais mieux satisfaits que par soit-même ! Ni une, ni deux, je me lance dans la formation de toiletteuse pour les beaux yeux de mon Samoyède ou plutôt… pour le salut de ses poils !
Le temps passe et nous arrivons au bout de 4 ans de perte lourde de ma chienne, sans résultats concrets… Le téléphone de mon mari sonne un matin, il était 9h30, je m’amusais avec Neji dans le jardin.
A 9h30 précise, mon mari échange quelques mots très brefs puis se dirige vers nous d’un air grave. Il me prend dans ses bras et m’annonce que la centrale canine l’a appelé. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine! Spike va enfin rentrer à la maison et connaitre Neji, je vais retrouver mon bébé !
Pourtant à 9h30, mon mari me soutient fermement en m’annonçant la terrible nouvelle, notre chienne ne rentrera jamais à la maison. Spike est retrouvée décédée dans de terribles conditions malgré son jeune âge, la centrale canine ne voudra pas rentrer dans les détails ni nous laisser récupérer ses cendres… Pour moi, c’est un monde qui s’écroule, un espoir constant réduit à néant, un véritable traumatisme, une balle en plein cœur.
Ce jour-là, je tombe à terre et me noie plusieurs heures dans mon chagrin sans pouvoir m’arrêter. Je ne savais pas que l’humain pouvait évacuer autant de larmes jusqu’à ce jour. Je ne savais pas qu’une femme pouvait crier aussi fort de peine sa détresse alors qu’il ne s’agissait pas de son enfant… mais bien de sa chienne. Pourtant en adoptant Spike, j’ai toujours eu le sentiment d’adopter un enfant. La plupart des gens achètent un chien sans réfléchir, pourtant c’est un membre de la famille… ce devrait être une dizaine d’années de bonheur… et c’est encore peu.
Quelques mois plus tard il me fallait retrouver une raison de continuer, un refuge psychologique, une échappatoire. A ce moment précis naît l’idée d’éduc’stucieux. L’idée de construire un refuge pour accueillir les animaux errants et de leur fournir une seconde chance, une seconde chance pour tous… en les rééduquant pour ceux qui le nécessitent. Malheureusement cette idée coûte plus cher que sa valeur morale semble t-il, surtout en Suisse. Nous n’avons pas les moyens, j’abandonne très vite l’idée.
Quelques semaines passent et comme si tout était écrit et gravé, je reçois un message sur le réseau social Facebook un vendredi soir. Inattendue, une dame dépassée m’écrit et me relate sa peine et sa détresse. Elle se sent désolée, elle a adopté un chiot dans un but réellement bienveillant mais s’est rendu compte que cela la dépassait. Il s’agit d’une petite Samoyède LOF, elle me contacte car elle nous a vu sur le groupe des Samoyède de France ou nous sommes très actifs avec Neji, prête à me donner son chiot. L’histoire me touche et me rappelle en quelque sorte Neji qui fût de retour à la case départ à l’élevage attendant une nouvelle famille et que j’ai racheté donc je fonce chercher la petite terreur que vous connaissez aujourd’hui sous le nom de JENNA (cf : Instagram).
Nous faisons la route et pour célébrer cela achetons un nouveau traineau, je mettrais bébé Jenna sur l’assise cet hiver ! Jenna est magnifique, le feeling passe très bien avec Neji et le coup de cœur y est.
Elle est tellement belle avec ses yeux vairons… Quoi ! Attendez une seconde… ! Des yeux vairons ??? Un Samoyède LOF n’a pas les yeux vairons généralement ! C’est un vice rédhibitoire pour sa confirmation ! Voyons les papiers !
Et ici on a tout ce pour quoi j’ai faits la formation éleveuse les amis : Un numéro LOF qui ne correspond à rien, un certificat vétérinaire (fait par eux bien sûr) avec une jolie case commentaire, normalement destinée à mettre « yeux varions vice rédhibitoire » mais vide. Ah non, encore mieux, il est mentionné : « RAS ». Pas de certificat de naissance non plus ! C’est bon on a le jackpot les amis ! Et en prime, cette chienne a été vendue à la pauvre dame et rachetée par moi au prix d’un chien LOF (prendre un chien est un engagement également financier, le racheter est donc plus que normal bien que ce fût tout à l’honneur de cette dame de vouloir nous l’offrir et pour nous, de vouloir la garder malgré tout). Les soi-disant « vétérinaires » ont voulu se faire du bénéfice et n’ont pas transmis les papiers qu’ils auraient dû transmettre à l’achat du chiot. C’est-ce qu’il se passe régulièrement lorsque des particuliers achètent un chien pour la première fois.
Nous décidons donc de prendre le taureau par les cornes et de préparer l’ouverture d’un futur élevage puis d’une pension familiale pour chiens à la maison et ensuite de partager nos connaissances avec les maîtres dans le besoin pour leur éducation quotidienne. Saviez-vous que 95% des abandons sont dû à une incompréhension du chien et du maitre vis-à-vis de l’éducation du chien ? Comme dirait ma petite sœur, c’est ouf ! Les maîtres sont trop souvent peu ou mal équipés (ou plutôt clairement mal conseillé), nous ouvrons donc une petite animalerie de fortune pour améliorer l’équipement des maitres durant les séances et les informer sur la véritable utilité des outils canins :
Je me suis rendue à plusieurs reprises chez des clients dont les chiens imposants avaient des troubles du comportement et ces clients avaient été conseillé dans le but d’utiliser des outils coercitifs (Collier à pointes, collier étrangleur,…) mais ne sachant pas pourquoi, ils les utilisaient tout de même. A ces gens, je dis 2 choses :
1 : Donnez moi le nom de la personne incompétente qui ose se dire éducateur(trice) canin ou vendeur(euse) et qui n’explique même pas à son client le principe de son outil et le lui recommande bêtement au lieu de recommander un éducateur spécialisé pour peut-être régler son problème avant !?
2 : Un collier étrangleur est utilisé dans certaines circonstances uniquement pour le claquement des anneaux qu’il émet et non pas pour étrangler le chien, il s’utilise en éducation canine sur des sujets bien spécifiques ! (et par sur notre méthode au passage)
Nous avons donc finalement ouvert cette entreprise en hommage à ma chienne Spike dans le but de fonder plus tard un refuge. Nous nous plaisons à imaginer que l’édifice de ce refuge mentionnera les noms de tous nos clients qui ont indirectement participé à sa construction !
Parce que le monde de l’éducation canine est souvent méconnu pour des raisons financières, nous nous modernisons et mettons en place pas à pas un système de formation en ligne moins couteux et accessible à tous pour former tranquillement et à votre rythme votre chiot ou votre chien. La mise en place de ce système demande beaucoup d’investissement, du matériel audiovisuel et un montage spécifique, voilà pourquoi ce système est, pour le moment, toujours en création, nous sommes en tournage en Suisse romande.
Les formations combinées cumulent session pratique et contenu pédagogique à utiliser et réutiliser. Nous ne vous demandons pas d’appliquer bêtement des exercices, nous sommes là pour vous aider, vous guider et vous expliquer pourquoi plusieurs chemins s’offrent à vous. Comme et pour tout, nous n’obligeons jamais les maitres à suivre bêtement une méthode sans au préalable pouvoir prendre le recul nécessaire pour peser le pour et le contre. Dans chaque aspect de la vie comme dans l’éducation vous vous heurterez toujours à un conflit entre ce qui est perçu comme le bien et ce qui est perçu comme le mal. Les opinions divergent autant que l’esprit de l’être humain. Chaque maitre est unique et chaque chien aussi, donc chaque méthode est adaptée. Peut-être nous ne nous correspondrons pas ? Voilà pourquoi nous prenons le temps de proposer une première consultation sans engagements afin de répondre à vos questions et d’expliquer ce que nous sommes et comment nous enseignons.
Après plusieurs formations connues et reconnues, plusieurs rencontres notamment avec les plus fameux youtubeurs français et suisses, plusieurs méthodes y compris la leur : Nous avons observé, réfléchit et sélectionné minutieusement un contenu précis pour créer notre propre méthode. Celle-ci est donc créée après sélection et connaissances multiples et approfondies du monde de l’éducation canine de 2020. Cette méthode nous ressemble, elle est basée sur l’éducation positive mais pas permissive (nous ne vivons pas dans le monde des bisounours malheureusement et il est rare qu’un chien qui détruit votre chaussure devant vous, cesse un beau jour par miracle sans action de votre part parce que vous l’ignorez à chaque fois). Est-il vraiment sensé de laisser votre chien vous désobéir en l’ignorant ? Surtout si sa sécurité immédiate est mise en jeu ? Pour nous la réponse est non !
Puisque nous nous référons à non permissive. Cela veut dire action => réaction. Les maîtres pensent souvent que la sanction est chose négative. On imagine tout de suite la vision ancestrale et malheureusement toujours enseignée à ce jour dans certains clubs canins ou le maître met clairement une « brasse » au chien en le secouant dans tous les sens, en criant et parfois même en le battant ! A tous ces maîtres, nous disons désolé ! Désolé que vous soyez tombé premièrement sur un mauvais éducateur canin ou que vous pensiez que cette méthode est la bonne... Et puisque nous n’avons jamais de paroles prononcées à la légère et sans justificatif pertinent voilà 2 choses fondamentales à connaitre :
1 = Les cris sont perçus comme des encouragements par le chien, c’est donc une récompense et non pas une sanction. Votre chien ne vous comprend donc pas dans le bon sens.
2 = Frapper son chien, c’est être dépassé par la situation et donc ne pas savoir la gérer. Ne pas savoir gérer une situation et y remédier par la force, c’est montrer à son chien que vous n’êtes pas un être de confiance. Un chien suivra toujours une personne réfléchie, sûre d’elle, ferme mais aimante et juste ! En frappant son chien, on détériore la relation que l’on partage avec lui et on l’incite à écouter une personne plus digne de confiance.
Sachez tout d’abord qu’il y a d’autres façons de sanctionner son chien face à un mauvais comportement. Sanctionner son chien, c’est tout d’abord lui fournir une possibilité d’y remédier, une issue de secours en lui indiquant votre mécontentement. Cela s’appelle le marqueur négatif, plus connu en général sous le nom de « NON ! » 😉 !
Comme nous sommes des maîtres cool et sympas, nous laissons toujours 2 possibilités au chien de se corriger lui-même (si bien sûr il connaît le bon comportement à adopter, soit le plan B). Au-delà de deux avertissements clairs de son maître il y a deux possibilités : Soit vous répétez 1 945 fois « Non » jusqu’à ce que finalement le chien se lasse tout seul de faire sa bêtise et que vous interprétiez cela comme une réussite, soit agir. Or agir, c’est connaitre le language canin. Agir, c’est utiliser les bons outils. Chez Educ’stucieux, vous ne sanctionnez jamais votre chien directement (car si un jour vous n’êtes pas là pour dire non, c’est open bar !). Nous utilisons une méthode douce, réfléchie et toute simple qui se base sur la connaissance du chien.
Avant de parler de sanction bien sûr, puisque c’est toujours la première question qui ressort, il faudra parler d’éducation ! On ne sanctionne pas un chien après avoir répété 1 750 fois assis s’il ne sait pas que ce mot est associé à l’action de s’asseoir ! Votre rôle est de guider votre chien vers l’apprentissage et nous sommes là pour vous y aider en vous informant sur les chemins pouvant être empruntés et sur son monde. Choisir son éducateur, c’est choisir un guide de randonnée. Renseignez-vous toujours afin d’éviter de vous casser la figure en empruntant un chemin casse gueule ou parfois même dangereux !
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